Ma biographie en quelques phrases serait compliquée à construire et à résumé, comme vous le savez déjà je suis un héritier d'une branche mafieuse, le danger est donc omniprésent, même à mon plus jeune âge, je me devais d'être toujours accompagné.

J'étais un enfant avant tout, je ne prêtais guère attention à mes obligations, ainsi qu'aux risques qu'elles dévoilaient sans pré-avis, seul le fait de vivre heureux avec mes parents m'importait pour le moment. C'est une façon de parler évidemment, car mes parents ne me voyait pas comme un fils unique mais plus comme le porteur du témoin qu'ils me passeraient durant la longue course qu'est la vie. Je n'y prêtais guère attention, même si il m'arrivait de me sentir seul, j'ai toujours préféré garder ça au fond de moi, même encore aujourd'hui. J'aurai aimé vivre l'aventure comme les autres enfants, découvrir le monde à ma manière, mais au contraire je restais enfermé dans une somptueuse demeure, scrutant le ciel tel un oiseau avec l'incapacité de déployer ses ailes, je rêvais de sortir de ma cage. Il n'y avait qu'un seul divertissement au quel mon regard s'attachait énormément : La musique, c'est alors que je fis la demande d'un professeur particulier.

C'était un homme d'âge moyen, je n'étais qu'un pré-adolescent, il m'enseigna les bases, les accords, l'histoire du piano, il était devenu l'une de mes passions et l'un de mes modèles, même si je savais qu'il me serait impossible de prendre un jour cette voie. Très vite le simple lien professeur-élève se transforma en lien d'amitié, mais dans toutes belles histoires il reste toujours l'antagoniste, et ici ce fut mon rang.

J'étais dans la grande salle, une gigantesque baie vitrée laisser le soleil éclairé ses lieux, jouant mes accords favoris je ne m'attendais pas à ce qui m'arriverait par la suite, le fait de voir mon professeur particulier s'incruster dans la salle m'avait réjouie au premières vues, il n'était pas censé venir, je courrais vers lui pour lui donner un signe d'affection mais mon corps se figea instantanément lorsqu'il vit la lame aiguisée dans sa main droite. C'était la première fois que j'eus la peur de mourir, ainsi que les premières gouttes de sang que je fis couler. En tentant d'esquiver son arme il prit mon œil, j'avais mal, je pleurais à sang chaud, mais peut-être que la douleur de la trahison était celle qui me faisait le plus ressentir la douleur à ce moment, je sorties l'arme à feu que je gardais toujours sur moi, c'était l'une de mes obligations, survivre ou mourir, un tir résonna dans la propriété, ce jour-là j'avais fais le bon choix, même si je suis obligé de me coltiner un cache œil en cuir légèrement gênant...

J'avais tirer une bonne leçon de cet affrontement avec mon antagoniste, j'ai appris à lui rendre hommage le jour de la mort de mes parents, reprenant la branche comme ils l'avaient souhaiter, pourtant je me faisais discret dans le domaine, après tout je n'avais pas envie d'attirer tout les regards sur moi, j'en profitais alors pour déménager et changer d'air afin de me changer les idées par la même occasion. Pour résumé, c'est comme ça que je suis arrivé ici, que je me suis payé un somptueux manoir.... Ce sera tout.