Extrait d'un journal intime inconnu

Janvier 2029

On vient de m'annoncer que j'allais être papa, ça me fait un choc. J'ai même pas idées de comment on fait. Je ne sais même pas comment on doit être quand on est père. Je suis heureux, certes, mais je ne sais pas comment lui dire que je ne serai pas un bon père pour l'enfant qu'elle porte...


Septembre 2029

Nous sommes le 21, et c'est officiel... Je suis père d'un petit garçon. J'ai été là, près d'eux pendant toute la durée de la grossesse, j'ai même été là pour l'accouchement. C'est moi qui est vu mon fils en premier. Je suis un noble et je ne sais pas comment gérer ma vie maintenant. Je vais faire quoi?

Janvier 2030

Mon fils a un an, mais je ne suis pas présent pour lui. Je pense qu'il est temps pour moi de disparaître pour mieux revenir plus tard. Vaut mieux, je vais lui laisser une lettre qui lira plus tard, avec toutes les explications nécessaire pour lui comprendre.  

C'est de sa plus belle écriture que le noble père qu'il était écrit les lignes pour son fils. Il déposa la lettre scellée dans son bureau dans les affaires du petit. Dans les papiers si blanc qu'ils le rendaient malade. Il prit ses affaires et fila sans prévenir personne.

Après cet incident qui a eu sur la vie de Tetsuo, un très grand impact sur sa vie. Cela l'a chamboulé, surtout que sa mère, femme qui préférait son métier de scientifique que son fils né d'un père qui était parti sans demander son reste. Pendant les trois premières années de sa vie, sa mère avait été présente, puis se fut sa tante qui l'éleva jusqu'à ce qu'il obtienne un minimum de savoir vivre. Quand il sut se faire à manger, nettoyer, repasser et être autonome complètement, elle le mit purement et simplement à la porte. C'est donc avec rien dans les poches et le cœur brisé qu'il erra dans les rues sans buts. Il avait vécu huit ans avec cette tante qui ressemblait tellement à sa mère, niveau caractère que physique, des jumelles qui l'aurait cru. Suite à ce nouveau incident, il prit une haine féroce vers les femmes et la peur de celle ci. Il était humain, vivre dans la rue pour lui, et bien, ce n'était pas pour lui. Il fut recueillit dans un orphelinat. Où c'était la loi du plus fort qui gagnait. Comme dans la rue en fait. Il avait toujours été bon à ce jeu, c'était inné chez lui.

Il développa son comportement bizarre vers l'âge de douze ans. Il lavait plus que les lingères et cuisinait plus que les cuistots du bâtiment. Il devint de plus en plus la risée de tout le monde. Mais à côté de ça, il devint plus fort mentalement et les écrasa par la force. Ce petit n'a pas eu de chance dans la vie. Sa peur et sa haine des femmes était toujours présente,voir même encore plus forte que quand il était plus jeune. Elles le répugnait et il ne voulu plus se faire touché par elles, devenant violent quand elles devenaient trop présentes. Son physique les attirait, même quand son mauvais caractère se montrait, elles ne démordaient pas. Il dut partir, devenir un autre homme. Ne cherchant en rien à cacher ses attirances plus que poussée pour les hommes. Il atterrit par hasard dans le club/bar qui maintenant le loge, l’emploie.

Il devait avoir une quinzaine d'années quand il croisa pour la première fois, la route du club: Liberty. Il y était rentrer par hasard pour boire un thé. Le froid n'aidait pas, et il n'avait pas envie de rentrer à l'orphelinat, pour une simple et bonne raison que vu son âge, on ne l'adopterai plus. Il fit des yeux ronds quand une dame et un homme virent à sa rencontre, pour s'occuper de lui. Il regarda autour de lui, sans tomber dans le sexe, il avait des personnes qui parlaient aux client(e)s pour que ceux ci ne se sentent pas trop déprimé par ces journées d'hiver. Il refusa la femme en essayant de rester d'un calme et de ne pas tomber dans le trash de suite. Pour lui, elle n'était qu'une chose sans cervelle. Il suivit l'homme avec prudence et se découvrit une passion pour ce métier. Il fut alors employé premièrement pour son air d'ange, deuxièmement, parce que même s'il avait grandit dans un orphelinat, il était poli, bien élevé et avait l'air d'un noble.

Cela fait donc maintenant six ans qu'il travaille là, il a de plus en plus de clients. Oui, il n'y a que les hommes qui vont le voir, les clientes se plient au fait qu'il ne veut pas les avoir pour conversé. Le patron le garde car il est rentable, même si ses sautes d'humeur lui courent sur le haricots.Mais, il fait du bon boulot le jour que demander de plus?