Imperia ipse morietur. Que la chute te soit douloureuse.

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 If i had a heart || Angelica [Terminée]

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Angelica
Angelica
Points : 10
Écrits : 3
Est arrivé le : 11/07/2013
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Humeur : Exécrable...




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MessageSujet: If i had a heart || Angelica [Terminée]   Jeu 11 Juil - 11:41





Nom : Aucun.
Prénom : Angelica.
Âge : 29 années, la vingtaine en apparence.
Sexe : Femme.
Race : Phénix.
Statut : Libre, et je ferais en sorte de le rester !
Orientation Sexuelle : Pansexuelle.



Angelica

« Il a été fait intrépide. Il brave les colosses, il est roi sur tous les fauves. »




Physique


Taille : 180 cm.
Poids : 65 kilogrammes.
Corpulence : Très fine et fragile, silhouette d'un oiseau. Mon corps est parcouru de quelques cicatrices dues à mes confrontations.
Cheveux : Blonds cendrés, virant au blanc la nuit. Ils sont courts, arrivant à ma nuque, étant légèrement ondulés.
Yeux : En amandes, une couleur dorée plutôt fade, se rapprochant de l'ambre. Sous de fortes émotions, la couleur semble se liquéfier, se mouvoir et devenir d'un rouge plus cramoisi et flamboyant.
Forme du nez : Aquilin.
Forme du  visage : Rond vu sous certains angles, avec des pommettes un peu saillantes, des contours anguleux et des lèvres fines.
Torse / Poitrine : Peu abondante, je ressemblerais plus à une grande enfant qu'à une femme...Mais je vous défend de me faire une réflexion ou je vous coupe la langue. Je comprime pourtant mes seins dans des bandages, je trouve ça plus facile pour mes déplacements.
Musculature : Peu présente, exceptée pour mes jambes qui sont beaucoup plus puissantes.
Style vestimentaire : Vêtements légers en partie, pour faciliter mes mouvements et mon agilité, mais mes bras restent recouverts d'une protection dorée et solide, tout comme mes jambes et mes cuisses. Ces vêtements me donnent une silhouette plutôt impériale, comme si je me voyais au-dessus des autres.
Particularités : Je ne sais pas marcher normalement, on peut dire que je "sautille"...On ne se moque pas ! Mon équilibre est mauvais au sol, je ne peux pas courir vite sans risquer de totalement me rétamer. Je reste partiellement un volatile, de ce fait on peut facilement me faire tomber ou me casser quelque chose, car certains de mes os sont creux, exceptés ceux de mes jambes, enfin, de mes serres, qui sont plus solides. Un tatouage sur mon avant-bras, écrit en hindous ; "J'appartiens à moi-même". Ça ne veut peut-être rien dire mais ça a le mérite d'être clair. Etant un phénix, j'ai aussi la particularité d'avoir un corps qui "respire" la chaleur, comme s'il brillait ou s'enflammait.
Atouts Animal : Deux grandes ailes blanches dans le dos, saupoudrées de taches noires, elles sont ébouriffées la majeure partie du temps. Des serres aux reflets dorés remplacent mes jambes, et des écailles parcourent mes coudes et ma nuque, autant que des plumes bleues et ors se cachent dans mes cheveux. Quand je suis soumise à une trop forte émotion telle que la colère, mes ailes se parent de flammes chatoyantes, elles ne brûlent pas cependant. Mes larmes soulagent les douleurs, mais elles ne font pas de miracle et ne ramènent pas à la vie, elles peuvent contrer du poison. Sous ma forme hybride, je suis un oiseau enflammé, aux plumes d'or, de saphir et de rubis, ayant la taille d'un condor des Andes. Sous cette forme, je peux soulever des animaux supérieurs à mon poids, mais inférieurs au poids d'un homme. Je vieillis comme chacun, mais les rides n'ont pas d'effet sur moi, et lorsque mon heure sera venue, je me transformerai en cendres pour qu'un autre phénix prenne ma place.



Mental


Être un phénix ne veut pas forcément dire avoir un tempérament de feu. Je ne crie pas sur les toits, je ne me montre pas à la lumière dans des flammes étincelantes. Au contraire, je suis plutôt du genre à me glisser dans les ombres, à fuir tout regard curieux, et même la présence humaine. Silencieuse, en alerte, je me fais la plus petite possible pour ne pas être la cible d’un ignoble vendeur d’hybrides. Je vis à l’écart de la population, je marche dans les ruelles peu peuplées, j’évite tout contact. Je ne suis pas solitaire de nature, mais j’ai perdu l’espoir de faire confiance en autrui, pour ma propre survie. Parlez-moi, je vous répondrais du ton le plus monotone possible, sans vous regardez dans les yeux, directe et franche pour mieux m’envoler. Je ne veux pas tomber dans un piège, perdre ma liberté aimée, me retrouver avec une chaîne autour du pied…Si j’avais seulement un pied.

J’exècre mon aspect physique, en particulier mes serres. Elles sont menaçantes certes, et très utiles pour se protéger, sauter ou s’agripper néanmoins elles sont voyantes et laides. Petite, je baissais le regard en croisant les autres hybrides, j’imaginais même leurs yeux méprisants et dégoûtés se poser sur moi. Mes serres sont laides à mes yeux, autant que ma physiologie d’oiseau. Fine, immense, frêle et maladroite, je me déplace à terre avec difficulté, et je ne peux certainement pas cacher mes attributs dans des chaussures. J’essaie de les masquer avec des lanières de cuir noir et du métal, sans grand résultat. Ce n’est pas que je ne m’aime pas, simplement ma physiologie m’a causé trop d’embêtements dans mes tentatives de me cacher et de m’enfuir. Certains aimeraient voler, ils me le disent, ils susurrent que je ne devrais pas me plaindre de mon sort. Me suis-je déjà plainte ? Frappez-moi, je ne broncherai pas, insultez-moi, je n’hausserai pas même un sourcil. Je vous observerai juste avec mépris, un sourire sournois aux lèvres. Mais revenons au fait de voler…Oui je peux voler, et cela ne me procure aucune satisfaction si ce n’est d’être en sécurité dans les airs, car personne ne peut m’atteindre, tout du moins c’est mon impression. Cependant, j’aimerai parfois m’arracher les ailes, leur sensibilité ruine mes journées.

Je suis pourtant à moitié humaine, je le conçois. Je ressens des émotions, souvent brutales et difficiles à manipuler. Si je sais très bien montrer mon impassibilité, il n’en est rien. Je suis gênée étant complimentée, restant de marbre de l'extérieur. Je panique sous mes airs mornes, je pense encore et encore à ma liberté, à comment la garder. Je fuis ceux qui veulent m’attraper, car je tiens à cette absence de collier. Je ne veux pas devenir une esclave, jamais ! Osez m’attraper et je me débattrais encore et encore, je grifferais de mes serres, je mordrais de toutes mes forces. Si malgré cela je suis en cage, alors je me couperai la langue pour mieux l’avaler. Colère, haine, méfiance, mes ailes se parent de flammes et me voilà qui me surprend, me voilà qui me hait encore plus car ces ailes ne font que montrer ce que je suis ; une hybride en fuite. Je ne veux pas d’une prison dorée, je ne veux pas baisser les yeux face aux humains. Je montrerai les crocs, je fusillerais du regard même à terre, j'éviterai tout contact physique…Oui, je suis fière et je me révolte ! Je suis colérique au fond, une colère qui cache ma constante fragilité. Ma faiblesse…Je suis faible, je le sais, car j’espère qu’un jour on m’oubliera, on ne verra pas les serres ou les ailes, on ne se dégoûtera pas de ma grandeur et de mon côté garçon manqué. J’espère et ça me débecte. Je ne veux plus espérer, j’ai trop espéré durant mon existence, au point de me blesser. En fin de compte, je ne fais que vivre dans l'effroi le plus total.

Quand je suis seule, je me prends à rêver, à laisser de côté ma sévérité pour imaginer d’autres aventures. Je vole parfois de toit en toit pour arriver à la librairie du coin et y passer ma nuit. Les contes de fées, les idées fantasmagoriques d’un auteur songeur, et les histoires pour enfants, j’échappe à ce monde et je me vois autre part. J’aimerai écrire, moi aussi, j’aimerai continuer à lire à voix haute pour autrui. Avant, j’aimais ma cage dorée, j’aimais le contact de son visage contre mes cuisses. Je parlais, je racontais le livre pour l’endormir. Je suis douée pour raconter, désormais c’est une futilité que je ne peux m’accorder. Je m’y laisse parfois glisser, dans les portes d’un orphelinat, dans un dortoir d’enfants me connaissant, j’apporte un livre et je leur lis une histoire. Ils oublient leurs soucis, et moi les miens. C’est un soulagement partiel, une petite insouciance de rien du tout, qui me permet de ne pas devenir folle.

Instinct maternel, protectrice, sauvage, méfiante et fière, je suis un oiseau peu recommandable, un phénix qui se croit tout permis. J’ai le droit de vivre, de vivre comme vous autres humains ! Moi aussi j’ai des mains, deux yeux et des lèvres, moi aussi je ressens l’amour et la haine, alors pourquoi devrais-je devenir une esclave ?! Pourquoi je devrais souffrir de votre jugement ?! Je sais que les humains ne sont pas tous ainsi, à nous prendre pour de la simple chair, mais je n’ai pas des lunettes me permettant de voir les intentions des gens…Alors, autant se méfier dès le début et ne pas se montrer amicale. Je me sens seule, et je ne me l'avouerai jamais, en fin de compte...Si jamais vous croisez un drôle de rapace dans les ruelles, ou une lumière dans la forêt voisine, ne pensez pas que c’est forcément moi. Y a d’autres oiseaux voguant dans la cité.

Oubliez-moi, je suis un oiseau exécrable.





My Story




Il était une fois un gentil scientifique qui créait des hybrides de tous les horizons. Ce gentil scientifique était bien triste. Il pleurait à chaudes larmes au chevet de sa femme ; elle était morte de maladie. Plus belle que le soleil, on sentait encore sa chaleur sous sa peau. Le gentil scientifique en avait le cœur brisé, dans sa chaumière en métal. Soudain, il lui vînt la plus merveilleuse des idées ; je vais créer un hybride éternel, qui ressuscitera à jamais et qui sera aussi belle et ressemblante que mon défunt amour. Ni une ni deux, le voici qui créa une hybride, aux cheveux plus lumineux que les astres, à  la peau plus douce que la neige et aux yeux plus étincelants que la lune. Sa femme, sa femme parfaite venait de prendre vie entre ses doigts. Le gentil scientifique était tout heureux. Elle n’était peut-être pas éternelle, mais elle vivrait certainement plus que lui, il mourrait avant, il ne souffrirait pas. Le gentil scientifique donna le nom de son épouse à cette hybride ; Maria, le phénix.

C’était un bien beau phénix que voici, plus parfait qu’une humaine. Le gentil scientifique était heureux, et elle était heureuse de le voir heureux. Le gentil scientifique souriait, et Maria souriait. Pourtant, chaque conte à son élément perturbateur. Maria volait à tir d’ailes autour de la chaumière de fer, elle volait et riait. Le gentil scientifique semblait bien heureux de la voir si joviale. Maria riait aux éclats, s’envolait plus haut, et plus haut encore. Elle allait si haut qu’on l’aurait prise pour un soleil…Des flammes sortaient de son corps, et l’astre du jour pouvait se refléter sur l’oiseau rieur. Le gentil scientifique n’en croyait pas ses yeux. Maria volait si haut qu’on ne la voyait plus. Le gentil scientifique garda le sourire et il attendit qu’elle redescendit. Il attendit. Une heure. Un jour. Cinq jours. Un mois. Trois mois. Un an. Deux ans. Finalement, le gentil scientifique perdit le sourire et il comprit.

Maria ne redescendrait pas.

Le gentil scientifique n’en finit pas pour autant, il se plongea dans son travail, il refit sa vie avec une femme bien laide. Il eut un fils égoïste. Il partit de la forêt, son lieu préféré pour s’installer en ville, dans une maison obscure. Le gentil scientifique avait perdu espoir, la flamme qui l’animait s’était consumée. Son amour l’avait quitté deux fois.

Pourtant, des années s’écoulèrent, le gentil scientifique arriva à un âge où ses cheveux devinrent comme la neige. Et là, dans l’obscurité du ciel qu’il observait si souvent, une lumière s’alluma. Une lumière se rapprochait, aussi brillante que le soleil. Maria arrivait. Maria redescendait. Le gentil scientifique n’en crût pas ses yeux. Elle posa ses pieds sur le toit de sa maison et embrassa son front. Elle avait l’air bien fatiguée, mais toujours aussi lumineuse et belle. Le gentil scientifique en pleura de joie. Maria, Maria, tu es revenue, tu ne m’as pas abandonné Maria ! S’écria-t-il. Maria rit mais son rire s’éteignit pour une mine plus triste. Ses flammes devenaient d’un bleu maladif, et elle lui murmura : mon tendre scientifique, je suis désolée, je vais devoir me consumer. Mais promets-moi de t’occuper de notre petit phénix.

Le gentil scientifique observa surpris le visage de Maria. Elle souriait, constamment, elle s’incendiait, continuellement. Et malgré les flammes affamées dévorant son corps, malgré ses membres devenant cendres, malgré les larmes du gentil scientifique se mêlant à la fumée, son sourire ne disparut pas. Maria, Maria ! Hurlait-il. Tu es si égoïste Maria ! Je t’aime Maria. Il s’écroula dans les cendres du phénix, il caressa les cendres dans ses sanglots. Maria l’abandonnait. Mais le phénix renaissait.

Un de ses doigts sentit un pincement, comme si on le mordait. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il vit des petites serres agrippées à son bras et des petits yeux l’observer avec silence. Des yeux flamboyants. Quel étrange phénix que voilà. Un enfant aux serres piquantes, ressemblant plus à un oiseau qu’à un homme. Le gentil scientifique comprit ; le phénix n’était pas immortel, mais il renaissait encore et encore. Ce phénix là était Maria, mais aussi sa fille. L’enfant avait un visage d’oiseau, et n’était pas aussi parfaite que sa mère. Pourtant, le gentil scientifique vit en elle la beauté d’une flamme ; l’espoir. Il prit la petite dans ses bras, une petite piaillant, tâchée de cendres. Le gentil scientifique l’observa puis sourit, et l’enfant sourit. Il rit, et elle rit. Mais qui es-tu toi ? Demanda-t-il à la petite. La voici qui gazouilla. Le gentil scientifique sentit la chaleur réchauffer son cœur ; il respirait enfin. Tu es bien étrange mon enfant, il te faut un nom !…Que dis-tu d’Angelica ? La petite fille sourit, ses petites ailes battant l’air. Il serra un peu plus l’enfant, se rappelant ses erreurs passées, mais continua à lui sourire. Oui, tu t’appelleras Angelica, mon phénix à moi. Angelica, ne t’en fais pas, Papa va s’occuper de toi. Il va te protéger, il te promets que le ciel ne va pas te dévorer. Il acheta alors une cage immense et d’un doré des plus étincelants, y déposa l’enfant dedans, dans une pièce scellée où personne n'avait le droit d'aller. Voici ton bouclier Angelica, dit-il, voici ta cage dorée. Tu pourras y rester toujours Angelica. Toujours. A jamais.

Mon petit ange, Angelica.

____________________

Il était deux fois, un phénix enfermé dans une cage dorée. Mais ceci n’est pas un conte. N’est-ce pas Angelica ? Tu te rappelles de ta cage dorée, de ton goût de liberté, de ton désir d’être aimée ? Tu voulais partir, mais tu ne souhaitais pas briser le cœur de ton cher père. Tu voulais parcourir le monde, mais ton demi-frère attendait impatiemment la moindre de tes erreurs pour te vendre. Oui Angelica, ça se passe comme ça ici-bas. On vend les êtres tels que toi. Tu apprenais à lire, tu apprenais à écrire, tu attendais patiemment ton père chaque soir. Il ouvrait la porte de la chambre, il illuminait la pièce, il entrait dans ta cage dorée et il te prenait dans ses bras pour jouer. Tu lui lisais des contes, sa tête sur tes genoux, tu adorais ces moments là, quand tu pouvais parler à haute voix et lui raconter ton imagination, tes contes de fées préférés. Tu grandissais, il vieillissait. Puis il partait de la chambre, et il te laissait rêver, regarder l’infime bout de ciel éclairé par la lumière de la cité ; tu ne la voyais pas, mais tu la songeais. Un sourire béat étirait tes lèvres d’oiseau et tes serres se contractaient de plaisir. Tu imaginais des fées, et des enfants comme toi, tu te voyais fuir les méchants sur les épaules de ton père, dans des rues parcourues d’or. Tu rêvais d’une liberté utopique, et tu finissais par trouver le sommeil.

Il était trois fois.

« Papa, quand est-ce que je vais pouvoir sortir ? »
« Pas aujourd’hui, mon petit ange. »

Il était quatre fois.

« Papa, j’aimerai sortir. »
« Pas encore, ma tendre Angelica. »

Il était cinq fois.

« Papa, je veux sortir… »
« Non, Angelica, ce n’est pas le moment. »

Il était six fois.

« Papa, je dois sortir, j’en ai assez…Papa…Papa ? Papa, réponds-moi. Papa ! Papa ce n'est pas drôle, arrête...Relève-toi ! Papa ? Papaaa ! »

Il était…sept fois.

____________________

Il était huit fois une Angelica au bras de son demi-frère. Tu avais quinze ans tout rond. Ton père était mort, pauvre gentil scientifique. A peine deux jours plus tard, tu te faisais traîner derrière le jeune homme, vers l’animalerie. Qu’est-ce qu’une animalerie Angelica ? C’est pour les gens comme moi. C’est bien, tu as retenu la leçon de Papa, Angelica, et quoi d’autre ? Cet endroit est l’enfer…Bravo Angelica, tu as un A, c’est bien. Pourquoi pleures-tu Angelica ? Mon petit ange, tu tirais comme tu pouvais sur le t-shirt d’enfant que tu revêtais. Tu tirais sur ton t-shirt pour cacher ta nudité, tes écailles et tes plumes, mais il n’était pas assez grand pour effacer tes serres. Dans la rue, on te regardait étrangement. Tu n’avais pas les airs d’une jolie  hybride, mais qui va donc t’acheter Angelica ? Je ne veux pas y aller…Je ne veux pas, sauvez-moi ! Tu as trop tiré sur ton t-shirt, il craqua, te voilà un peu nue dans la rue. On te regardait avec dégoût maintenant. Tu n’as rien d’une jolie femme, tu ressembles trop à un oiseau, Angelica. Ne me regardez pas, pitié, ne me regardez pas…Papa, Papa où es-tu ?! Papa est mort, Angelica, il est allé rejoindre Maria. Il n’y a plus personne pour toi. Papa…Papa, je veux mourir, à l’aide Papa ! Oh non, pas encore, mon petit ange, pas encore.

Te voici à l’animalerie, le propriétaire allait essayer de te vendre cher, car tu étais un phénix. Mais cela risquait d’être dur, tu n’avais pas vraiment d’atouts. Il t’attacha, il te mit un collier. Je veux retourner dans ma cage dorée. Des gens arrivèrent, ils t’observèrent. Des questions au vendeur, te voilà  qui tremblait. Dis-moi Angelica, où est passée ta vision utopique de la citée ? Elle s’est brisée. Voici qu’un homme ni laid ni charmant s’approchait de toi, il aimait les pièces rares. Il n’avait pas encore de phénix. Enfin, Angelica, tu vas être achetée ! N’es-tu pas heureuse ? Allez, souris Angelica !

« Prouvez-moi que c’est un phénix alors ? »
« Bien sûr Monsieur, regardez, ses ailes peuvent s’enflammer. Allez petite, enflamme-toi. »

Mon petit ange, enflamme-toi allez.

« Oh, je t’ai dit un truc l’hybride ! »

Une tape. Rien. Un poing. Rien. Le client grommela. Le vendeur fût gêné. Angelica, tu vas saigner si tu ne t’enflammes pas…N’oublie pas que ta survie n’est pas loin. Voici que tes ailes s’enflammèrent. Tu compris. Oui, tu compris. Papa, tu me manques, tu sais ?

Te voilà dans un joli manoir bien garni. Il y avait une autre hybride, de ton âge, aux formes provocantes. Elle te regardait avec dégoût et fascination mêlés, et elle fût aussitôt soulagée. Tu ne pourrais pas faire concurrence pour les faveurs du maître, c’était certain. Elle partit, satisfaite. Et toi ? Tu bouillonnais. Tu arrivas dans une autre cage, mais celle-ci était loin d’être dorée et confortable. Un simple balancier, de quoi picorer, comme si tu étais un véritable oiseau. Ta vie n’allait pas être adorable, tendre Angelica, point du tout.

Tu attendis, petit oiseau. Une heure. Deux heures. La nuit tomba. L’homme entra dans la pièce, vêtu d’une chemise et d’un pantalon, il tourna autour de ta cage, t’examinant de tout côté, tandis que tu lui rendais son regard, tremblante et gardant pourtant ta stature impériale. Tu finis par espérer, par chuchoter cette idée.

« Monsieur, est-ce que je dois vous lire des histoires ? »
« Pardon ? »
« Mon père, il posait sa tête sur mes genoux, et pour l’endormir, je lui lisais des histoires, je lui racontais des aventures. Je suis douée, vous savez ? Je sais lire....et écrire ! »
« Ça ne te sera pas utile. Tais-toi, et fais ce que je dis. »

Tu déglutis, reculant jusqu’au fond de la cage lorsqu’il entra dans cette dernière. Tu sentais les barreaux mordre ta peau, et ton cœur battre la chamane. N’avais-tu pas remarqué ? Il avait enlevé sa chemise. C’était ton sort. Je veux rentrer chez moi, je veux être libre, j’en ai assez…Il attrapa ton coude, te forçant à te rapprocher, et tu refusais si fort que ton bras se brisa. Tu pleuras de douleur, mais il n’en avait que faire. Te voici sur le sol, lui au-dessus de toi. Il attacha tes serres, et tu ne pus rien faire. Tes larmes glissaient sur le fer, et ton hurlement ne trouva pas une seule oreille attentive.

Il est parti ? Oui, mon petit ange, il est parti. Mais il reviendra, il recommencera encore et encore, jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’une loque, un phénix déplumé. Cette vérité t’empoignait et te déchirait. Tes ailes s’enflammèrent, autant que ton regard. Tu cria ton désarroi, tu volais jusqu’à une paroi de ta cage, griffait les barreaux, fonçait sur une autre, et continuait tes attaques d’oiseau furieux. Tu hurlais, tu pleurais, tu gémissais, petit oiseau, frappant de toutes tes forces, désespérant d'être si près de la liberté, dans une cage de cauchemars. Ta prison valdinguait, mais elle ne cédait pas pour autant. Ta main passa entre deux barreaux de fer, tendue vers les astres. Et si tu reprenais tes rêves, Angelica ? Finalement, ce sont eux qui te permettaient de survivre. Tes yeux rougis se fermèrent, et tu te laissas tomber au sol, pour songer, encore et encore, aux aventures d’un enfant sur les eaux, à l’histoire d’un homme voguant dans les nuages.

Je hais les humains.

____________________

Il était neuf fois, un phénix souillé dans sa cage peu dorée. Ce phénix se nommait Angelica. Il était emprisonné depuis deux ans déjà, et il rêvait d’une liberté éteinte. Un jour, la bête l’emprisonnant vînt au phénix, pour lui faire du mal, de nouveau. L’oiseau commença à se débattre, comme à chaque fois, pourtant…Les chaînes qui le liait étaient peu serrées, et d’un coup d’un seul, voilà que la bête fut éventrée. Le phénix semblait bien terrifiée face à son œuvre ; un homme qui gesticulait dans son sang, comme poignardé. Angelica ne prit pas le temps de le soigner, elle profita de la porte ouverte, et devînt un véritable oiseau de feu pour mieux s’envoler dans la nuit noire. Le phénix vola, encore et encore, ne s’arrêtant qu’en étant dans une forêt bien sombre. Angelica s’accroupit dans un arbre, en proie à sa panique et à ses pensées. Le petit oiseau se sentait bien frêle dans cet immense monde, mais elle avait touché la liberté. Angie se rappela son vol, le premier, elle se rappela les mouvements amples qu’elle avait pu faire. Elle sauta au sol, et gambada, puis courra, sauta, grimpa dans un autre arbre et dit toutes les injures que le gentil scientifique lui avait interdit. Le phénix sourit ; il était libre, plus libre que l’air.

Les ailes du phénix restèrent enflammées quelques années. On tenta bien de l’attraper, mais l’oiseau était rusé. Un mercenaire tira une fléchette pour l’endormir. L’oiseau se réfugia dans l’arbre le plus haut de la forêt avant de sombrer dans le sommeil. Un humain voulut l’amadouer d’un petit gâteau soporifique, il constata avec surprise que le met lui avait été renvoyé dans la figure. L’oiseau apparaissait, s’échappait, devenant une simple tâche de feu au loin. Angelica aimait sa liberté, mais elle se sentait bien seule. Elle ne se préoccupait plus de son étrange laideur, au contraire, elle restait constamment sous sa forme de phénix, arpentant les cieux tel un roi. Le petit oiseau devenait grand, un beau rapace au regard impérial, aux manières d’impératrice. Une hybride qui se croyait reine, levant bien haut le bec, ignorant les regards curieux ou les hommes s’approchant. Le phénix partait toujours de sa branche d’un battement d’ailes majestueux et ne revenait pas.

L’oiseau ne vieillissait pas, le temps n’avait pas de prise sur lui, aucune ride ou fatigue ne semblait l’atteindre, mais il prenait de l’âge. Sous sa forme humaine, le phénix se parait de vêtements reflétant le soleil, d'un regard de feu, d'une stature impériale, et d'une démarche légère ; un oiseau se prenant pour un roi. Un jour, à ses vingt-cinq ans, Angelica en eût assez de sa solitude. C’est alors qu’en plein vol nocturne, l’oiseau remarqua un point rouge au sol, dans une petite clairière. Elle se rapprocha avec discrétion de la cause de sa curiosité. Il y avait deux hommes, dormant à point fermé. Et à côté, une cage, contenant une femme aux oreilles de chat. Cette dernière ouvrit les yeux et observa avec surprise l’oiseau de flammes s’approcher de sa cage. Que fais-tu ici, ma sœur ? Demanda le rapace, les hommes t’ont attrapés, ignobles qu’ils sont, mais je vais te libérer, et nous nous enfuirons. Ni une ni deux, voici que le bec de l'oiseau s’évertuait à attaquer la serrure de la boîte de fer. Pourtant, le chaton faisait de grands gestes de mains, presque paniquée. Je ne veux pas sortir, phénix, surtout pas ! Je suis bien ici, je ne veux pas être punie. Va-t-en, vite ! Le phénix ne comprit pas, en plein désarroi. Existait-il donc des hybrides aimant leur absence de liberté. Angelica semblait bien furieuse, tellement qu’elle ne se rendit pas compte de l’homme l’attrapant pour mieux l’assommer. Pauvre phénix, à nouveau emprisonné.

Angelica se réveilla dans cette animalerie, se remémorant sa douleur, apprenant bien vite la leçon. Je ne peux faire confiance à personne, se dit-elle, pas même à mes compatriotes. Elle fulminait, de retour dans sa cage à oiseaux. Des jours passèrent, et personne ne l’acheta. Angelica ne paniqua pas, car elle savait qu’elle pourrait s’enfuir. Pourtant, Angelica se faisait vieille, et si personne ne la prenait, qu’est-ce qu’elle deviendrait ? C’est alors qu’une petite fille aux cheveux rouges arriva près de sa cage et s’émerveilla des ailes de feu du phénix. Maman, je veux ce petit oiseau, s’exclama-t-elle. La mère acheta donc le phénix, et Angelica se retrouva dans une chambre de princesse, dans une cage des plus dorées. La petite fille n’était pas méchante, ce qui surpris l’oiseau. Mais sa mère se méfiait, et avait posé une chaine autour du cou de l’oiseau. L’enfant tendit un livre au rapace, quand ce dernier lui dit qu’elle racontait à merveille les histoires. Quelle est donc celle-ci ? Demanda Angelica. L’enfant sourit bêtement et répondit, le vilain petit canard ! Angelica lut le conte, et tous les soirs, elle le lisait pour l’enfant, qui s’assoupissait, apaisée par la voix du phénix, et par la lumière de ses ailes.

Angelica ne savait que penser. Il existerait donc des humains au cœur tendre ? Elle s’attacha bien vite à l’enfant aux cheveux rouges. Le phénix ne lui faisait aucun mal, et quand la mère n’était point là, la jeune enfant entrait dans la cage et se posait sur les genoux de l’oiseau. Un jour, pourrais-je voler avec toi ? Demanda l’enfant. Pas encore, princesse, dit Angelica. Le phénix en oubliait sa liberté. Oui, elle se sentait bien ici, protégée, enfermée…

Mais Angelica, tu as besoin de liberté.

Le phénix fit des cauchemars. Elle se rendit compte qu’elle ne pouvait rester ainsi. L’oiseau devait se jouer de l’enfant. Elle ne mangea donc plus, ne dormit plus et ne parla plus. La petite fille aux cheveux rouges semblait bien embêtée et demanda ; Phénix, pourquoi es-tu malade ? Ce dernier murmura ; ce collier me sert trop le cou. Alors la petite fille aux cheveux rouges défit le collier. Phénix, je t’ai défait de ton collier, pourquoi ne vas donc tu pas mieux ? Et le rapace chuchota ; cette cage m’étouffe. Alors, la jeune fille ouvrit la cage, et le phénix s’envola à tir d’ailes, ne laissant derrière elle qu’une ou deux plumes enflammées. L’enfant pleura, mais Angelica ne se retourna pas.

Tu as vingt-neuf ans maintenant. Angelica, te souviens-tu de cette enfant ? Oui, et tu te sens mal de l’avoir abandonné, mais tu voulais tant ta liberté…Tu ne voulais pas t’abaisser, ni être la proie de cette docilité. Tu retournas dans la forêt, t’abritant dans une chaumière de fer abandonnée, qui curieusement te rappelait un souvenir. Il y avait là la photo d’un homme au visage effacé, embrassant une hybride des plus jolies ; Maria. Tu n’étais pas idiote, tu savais où tu te trouvais, mais tu t’en fichais. Tu en voulais à Maria, ta mère, pour être si parfaite, si humaine, tu la détestais. Elle était ton contraire, ne ressemblant pas un oiseau, ni frêle ni méfiante. Au final, tu t’endormais dans un coin du plafond, cette photo dans ta main, rêvant d’un monde où la mer dansait sur une terre chantante.



Je serais libre, pour toujours.



Un fusil à la main, j'observais les branches au-dessus de moi. Au moindre bruit, je me retournais. Comment avais-je pu la manquer ? Comment pouvait-elle être encore sur pieds ? Ma balle l'avait touché, j'en suis certain, je le sais, elle a été projeté dans les hautes herbes, elle s'est fracassée la tête, son sang imprègne encore le sol...Comment a-t-elle disparu ? Comment ai-je pu passer de la place de traqueur à celle du traqué ? Pourtant, j'avais l'arme, et elle n'avait rien, cette saleté d'hybride. Un son plus fort. Je lève les yeux, des yeux s'agrandissant en remarquant cette boule de feu. J'étais à terre, mon souffle coupé par des pointes acérées plantées dans mon diaphragme. Étaient-ce des couteaux ? Comment s'en était-elle procurée ? Mon regard rencontra le sien, et je ne pus dire un mot. Elle me bloquait au sol d'une de ses serres, elle aurait très bien pu m'arracher l'estomac. Elle se pencha au-dessus de moi, comme si j'étais...son esclave ? Ses yeux flamboyaient d'une haine indicible, d'un ignoble mépris, et son visage d'une froideur effroyable. Elle me piégeait au sol, se prenant telle une impératrice. Connasse. Soudain, ses ailes s'ouvrirent, faites seulement de flammes, m'éblouissant de toute leur chaleur, comme m'enveloppant dans un cocon de feu. Elle se pencha plus encore, du sang gouttant de son épaule, imprégnant mes vêtements, un sang brûlant. Sa voix se fit murmure, à peine contrôlée, elle résonnait dans ma tête, comme si ses immenses ailes lui donnaient de la puissance. Ose encore...Ose encore ne serait-ce qu'une fois m'attaquer...Mon cœur se stoppa en sentant la seconde serre englobant mon visage, me cachant ses incroyables iris, prête à me lacérer d'un simple contact. Sa voix se fit simple murmure, et ses ailes s'illuminèrent plus encore. Et je te crève les yeux. La lumière disparut, la froideur nocturne m'envahit. Elle avait disparût. Je n'ai pas cherché à la retrouver, mais je me souviendrais toujours de ce phénix là. Le phénix se croyant roi.

Un jour quelqu'un t'attrapera, et j'espère qu'il te tuera.





Qui es-tu ?



Je me présente, je m'appelle Justine mais on me connait plutôt sous le nom de Gaspard...Bon Angie d'accord et je suis âgée de 19 ans. Le personnage que j'occupe sur ce forum est un original , et j'écris environ 20 à 100 lignes en RP. J'ai trouvé Hybrid Fascination sur un top-site. et je le trouve awesome ! . Pour finir, elle est où Jeanne ? .



Dernière édition par Angelica le Ven 12 Juil - 19:50, édité 19 fois
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MessageSujet: Re: If i had a heart || Angelica [Terminée]   Jeu 11 Juil - 12:57

Welcome.
J'passais juste dire que tu tombe directement dans mon coeur avec cette musique des pirates des caraïbes. D8
Bref, bonne continuation. ♥
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MessageSujet: Re: If i had a heart || Angelica [Terminée]   Ven 12 Juil - 12:05

Merci Anarchy ! ♥

Pour dire que j'ai fini ma fiche, désolée de la qualité, la fatigue m'assaille x) !
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MessageSujet: Re: If i had a heart || Angelica [Terminée]   Lun 15 Juil - 12:41

J'avais hâte de lire ta fiche et je n'en suis pas le moins du monde déçu. J'adore tout simplement. Bon boulot ! ^_^

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MessageSujet: Re: If i had a heart || Angelica [Terminée]   Lun 15 Juil - 17:45

Dude, merci, ça me fait chaud au coeur =D Réserve-moi un rp, et un lien. Non, tu n'as pas le choix /out/
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