1. Une enfance assez riche !



Depuis sa naissance Raziel vit dans le luxe et la richesse, pour lui il n’a jamais vraiment été question de travailler mais uniquement d’étudier afin d’avoir comme son père le sens des affaires et pouvoirs discuter de tous les sujets possible et imaginable avec un probable client. Par ce fait dès qu’il fut en âge d’apprendre, ses parents lui payèrent une éducation avec les meilleurs professeurs au monde, qui d’ailleurs lui apprirent à parler français, anglais sa langue maternelle, allemand, espagnol et même russe ! Pour son père les langues étaient très important et toujours en rapport au monde des affaires il lui avait expliqué que savoir parler ses langues permettaient souvent de conclure des affaires clairs et précises. En plus de cela Raziel avait accès à une bibliothèque plutôt bien garni qu’il a d’ailleurs hérité en avance de ses parents, le jeune homme se passionna pour l’astronomie, ainsi que l’horlogerie, l’étude du temps des minutes. Il trouvait dans la simple activité de réparer une montre une Idée, un mode de pensée que chaque engrenage permettait de faire suivre, il imaginait souvent qu’il était lui-même l’engrenage d’un plus grand dessein, qu’il était destiné à faire ou réaliser quelque chose. Raziel ne s’amusait pas vraiment comme les autres enfants, étant de bonne famille il se devait de se montrer exemplaire, mais cela ne l’empêchait pas dès qu’il le pouvait d’échapper à la surveillance de ses parents ou autres personnels de maison, pour se rendre en cuisine pour déguster son verre de lait qui plus tard saura être remplacer par un alcool couleur sang…



2. Mercenaire ? Oui mais le meilleur !



A l’âge de quinze ans, son père lui ordonna de rentrer dans le camp des mercenaires pour comprendre ce qu’étaient réellement le travail manuel, le dur labeur de devoir obéir à des ordres mais également de se lever tôt, et d’avoir le sens des affaires pour pas se faire enculer à la moindre occasion. Mais également, le père voulait que son fils adopte la même vision que lui à propos des hybrides, pour lui ce n’était que des créatures mi-homme mi- bête inférieur aux humains qui se devaient de la fermer et d’obéir. Les mercenaires étaient là pour capturer ses pauvres bêtes et les vendre au plus offrant, c’était une manière de faire travailler les deux aspects de la chose en une seule. Tout juste arrivé dans le camp il dut s’occuper des travaux dont personnes ne voulait faire, comme faire la cuisine ou bien sortir les poubelles, rien de très glorieux et encore moins de prestigieux, puis rapidement il commença à participé aux chasses, usant de ses connaissances il utilisa la ruse pour capturer des hybrides assez facile à trouver, selon son gout, comme des renardes ou des chiennes. Pour lui ce n’était qu’un jeu, il ne mesurait pas encore l’étendue des atrocités de ces gestes… Vous imaginez qu’on vous prive de liberté et qu’on vous réduise en esclavage juste parce que votre origine ne convient aux normes du monde dans lequel on vit… Entre ses quinze et dix-huit ans, il gagna une grande renommée parmi ses collègues, déjà avec ses nombreuses captures, qu’il effectuait tout seul, mais aussi des captures d’une rareté sans équivalant, des hybrides serpents, et même une hybride salamandre valant une fortune, cette prise lui valut un sacré montant d’argent d’ailleurs, mais il donna tout pour financer la construction d’une animalerie, un geste très charitable mais aussi un tournant décisif dans sa vie car c’est aussi à ce moment-là qu’il prit la décision d’arrêter de traquer ses pauvres bêtes, pour l’argent et d’au contraire chercher à les protéger de certains maitres pouvant être  dangereux voire même sadique.



3. Vous me faite chier ! Bande de con !



Deux années plus tard, le jeune homme eut une profonde dispute avec ses parents concernant sa vision sur les  hybrides et les droits et devoirs qu’ils devraient avoir. Il fut déshérité par ceux-ci, mais réussit à partir quand même avec une bonne part de la fortune de la famille Crøws, de quoi lui permettre de racheter une sorte de manoir en très mauvais état et également d’acheter des actions en bourse pour s’autofinancer. Dans sa fuite de la maison familiale il récupéra également pas mal de livre qu’il entrepose dans la seule pièce à peu près potable de son manoir, sa bibliothèque, un lieu de culture et de savoir qu’il prend soin. Il se souvient exactement des mots qu’il a prononcés lors de son départ « Vous me faites chier bande de con ! »  Enfin depuis presque cinq années, Raziel achète, instruit et relâche des hybrides leur permettant de se débrouiller seuls dans la vrai vie, bien sûr il cherche à les convaincre de rester avec lui, il n’aime pas trop l’abus de solitude et certains plaisirs lui manquait. Mais il les comblait en allant à certains spectacle réservés à des adultes avertis, il profitait de chaque instant de sa vie, abordait les demoiselles les draguait, jouissait des plus bon vins qu’on pouvait lui fournir dans ce trou à rat. Mais en réalité ce qu’il cherche c’est une hybride douce, docile, et très dévouée à son bien-être et son bonheur. Vous savez le genre de personne qui si il désire boire, va lui retirer la bouteille, si il désire sortir va l’en empêcher par tous les moyens.