Je vivais dans une famille riche dans un pays pauvre. Aisée, ma famille était composée de beaucoup d'hybrides. On était tous hybride, mes parents se sont mariés avant ma naissance et ont fait une fête traditionnelle aux manières des hybrides. Je n'allais pas à l'école, je prenais des cours par correspondance, mes parents trouvaient ça beaucoup plus pratique. Un jour, je finit mon devoir de japonais et je décidais d'aller cuisiner car j'aimais particulièrement et énormément ça. Je me dirigeais vers la cuisine, quand tout à coup, je vis mes frères, mes sœurs et mes parents allongés, inanimés, sur le sol. Je commençai a réellement paniquer et je regardais vivement autour de moi avec un air d'inquiétude. Je me retournai rapidement ; avant que je ne vis quoi que ce soit, je me fit attrapée et mise dans un sac de pommes de terre. Je me débattais comme je le pouvais et, tant bien que mal, j'essayais de mettre des coups de poing dans l'individu qui m'avait capturé, en vain. Petite hybride sans défense que je suis, je m'arrêtai soudainement de me débattre et m'endormit difficilement. J'eu un sommeil très agité et quand je me réveilla, je me trouvait dans une sorte d'animalerie. Après avoir compris que j'étais bien loin de chez moi, seule, je m'offrit un temps de répit et je dit doucement :

Mais... Ce n'est pas chez moi !

J'ouvrit encore plus grand mes yeux, bien que je ressemblais à un zombie, pour apercevoir des tas d'autres hybrides. Il y avait de tout, des hybrides caméléons, des hybrides chat, comme moi, des hybrides fées ou encore lutins. Je me sentais tellement nulle à côté de tout ça, d'être une simple neko-chat... L'animalerie n'était pas dans un sale état, mais on peut dire que les vendeurs avaient des dollars dans les yeux. Ils attendaient patiemment les clients et l'une des vendeuses me regardait :

Ne t'inquiète pas. On va vite se débarrasser de toi.

Je pensais qu'elle allait me dire quelque chose de rassurant, mais elle avait une expression du visage tellement sadique quand elle me dit ces paroles... Je me mis à pleurer. J'était perdue, mais je ne savais pas que ce n'était que le commencement d'une nouvelle vie. Une vie de neko-esclave.