« Ma chérie, excuse-moi. Je t'ai mise au monde, mais je ne peux te garder. Ma mère le fera pour moi. Sache que je t'aime, et que je regrette de ne pas pouvoir être digne de t'élever ... Je t'aime vraiment ... Je ne fait que te laisser le prénom de " Menma ". Adieu, ma fille ... »

Le 12 Novembre.
Rien à signaler, vraiment. J'ai fêté mes sept ans avant-hier, et mamie m'a donné une poupée. Celle que je voulais depuis très longtemps, nommée : Candice. Elle avait de longs cheveux bouclés et une robe en dentelles rose et blanche. Ses ballerines changeaient de couleurs quand on la mettait dans l'eau, " par magie ". J'étais très heureuse de l'avoir eu. Elle avait déjà, l'heure suivante de celle où nous avons dégusté le gâteaux aux fruits, pris ses aises dans le grand espace qui me servait de chambre, sur mon lit fait depuis la première heure de ce Mardi 12. Mes deux oreillers protégeaient ses ballerines de réserves que je n'avait pas encore rangé. Tous les étagères étaient blindés par mes livres et mes dessins. Aussi un peu par quelques doudous que j' avait bébé, qui servait désormais de décoration à la grande pièce toute blanche et rose, comme ma belle Candice aux yeux bleus. Mamie n'aimait pas jeter les jouets, alors elle m'avait dit de les laisser sur des étagères avec la place qui restait. Parce qu'il faut dire que mes livres en prenaient, de la place !! Aussi ... je devrait préciser que je n'avait pas le droit aussi de sortir, depuis que toute la famille Uanted ( la mienne ) appris qu'un enfant d'une famille de la basse société me persécutait sur des faits que je ne vais même pas mentionner ... Revenons ( une fois de plus ) à MAINTENANT. Je me suis couchée très tard dans la soirée, après m'être promis une chose : " Je ne penserais plus jamais à quoi que ce soit. Jamais. "